Parcours criminel

Les plaintes déposées à l’encontre de Ryke Geerd Hamer par des médecins ou les familles des personnes victimes de manipulations et d’absences de soins qui sont décédées dans ses « cliniques de la mort » (entreprises privées où aucun soin n’était administré aux cancéreux, cela en lien avec les pseudo-préceptes de la terrible Nouvelle Médecine Germanique de Hamer), précèdent de quelques années sa radiation de l’Ordre des médecins, en 1986.

Ensuite se sont accumulées les condamnations pour exercice illégal de la médecine, tromperie, diffamation et amendes. S’ensuivirent arrestations (mandat d’arrêt international) et procès, dans lesquels 6 ans d’enquête révélèrent beaucoup de faits prescrits, malheureusement pour ses victimes.

Actuellement, il y a toujours plusieurs affaires pénales en instance et plusieurs instructions ouvertes à son encontre comme un procès pour incitation à la haine raciale, voies de faits ayant entraîné la mort (d’une enfant de 12 ans cancéreuse), infractions contre la loi sur la publicité des produits de santé et plaintes pour exercice illégal de la médecine (encore et toujours).

Chronologie rapide de 35 ans d’horreur et de crimes

-1981 : Début de la folie et de ses rêves lui révélant soi-disant la pseudo-médecine germanique. (c’est dire si cela avait quoi que ce soit de scientifique).

-1982 : Il laisse mourir sa propre femme, d’un cancer.

-De 1983 à 1985 : il ouvre 3 « cliniques » privées où il regarde mourir plus d’une centaine de patients. Plusieurs plaintes sont déposées contre lui (patients, « infirmiers », médecins qui reçoivent en urgence les patients d’Hamer, sur le point de mourir etc).

-1986 : Hamer perd son droit d’exercer la médecine.

-De 1990 à 1995 : Il ouvre illégalement un centre de conseil ou de médecine germanique à Burgau en Autriche.

-1995 : Cas Olivia Pilhar, une enfant cancéreuse de 5 ans qu’Hamer laissait mourir, cela avec le soutien des parents de l’enfant. Celle-ci fut opérée et sauvée in extremis par la Médecine Conventionnelle sur ordonnance d’un tribunal qui condamna à la prison avec sursis les parents de l’enfant pour avoir voulu laisser mourir leur fille avec la Nouvelle Médecine Germanique. L’affaire juridique ayant eu lieu en Allemagne, Hamer échappa à la condamnation dans la mesure où il exerçait en Espagne et où les parents de l’enfant l’y avaient rejoint.

-1992 : Condamnation en Allemagne pour exercice illégal de la médecine, cela pour avoir « traité » en vain un cancer des os avec un plâtre. Le résultat pour la victime fut une amputation de la jambe.

-1993 : Condamnation en Autriche pour diffamation.

-1997 : Arrestation à Cologne et condamnation à 19 mois de prison ferme pour exercice illégal de la médecine et non assistance à personne en danger.

-2001 : Condamnation en France à 3 ans de prison ainsi qu’à verser une amende pour complicité d’exercice illégal de la médecine et tromperie.

-2004 : Arrestation en Espagne et retour en France pour y être condamné à la prison ferme, peine qu’il purgea jusqu’en 2006 seulement, pour cause de santé (dont la véridicité a lourdement été mise en doute). Suite à cela, il s’est exilé en Espagne.

-2207 : En raison d’instances toujours en cours contre lui, pour incitation à la haine raciale entre autres et pour voies de faits ayant entraînés la mort, Hamer fuit en Norvège.

-2010 : Ouverture à Bonn d’une instruction contre lui pour infractions contre la loi sur la publicité des produits de santé. En 2010, on retrouve également une plainte déposée par un médecin à son encontre en Norvège pour, de nouveau, exercice illégal de la médecine sur une victime cancéreuse de 12 ans.

Pour que le parcours criminel du charlatan Hamer s’arrête là, renseignez-vous, cessez de croire ses adeptes qui vendent miracle et mort, et qui n’ont jamais souffert d’un cancer auquel ils auraient survécu via la Nouvelle Médecine Germanique (sauf histoires inventées pour la propagande charlatanesque). La Nouvelle Médecine Germanique a pris d’autres nom grâce aux disciples d’Hamer : Biologie totale etc… Cela demeure des théories non prouvées mortelles pour quiconque se détourne de la médecine conventionnelle face au cancer.